Quelle mode
étrange ! Compliquer encore la langue française par des points placés en position médiane (à la mode de la séparation entre mots dans des cimetières romains) ou sur la ligne de base,
déjà encombrée de signes de ponctuation ambigus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ponctuation).
Belle façon d’exclure
de la lecture « coulante » les femmes en formation chez Lire et Écrire, le Latino-Américain qui
apprend le français avec l’ambassade de France, l’enfant dyslexique qui a déjà
du mal à orienter le sens de sa lecture, la personne âgée lisant son journal à
l’aide d’une grosse loupe, l’autodidacte amoureux du français « langue
étrangère » et qui a déjà bien du mal avec le tiroir plein de bijoux,
cailloux, genoux…
Hatier :
Michèle Lenoble-Pinçon, professeur émérite à l'Université
Saint-Louis de Bruxelles. "Ce n'est pas ce schéma qui va aider les femmes,
au contraire. Le fait d'attirer l'attention sur une telle question risque de
les discréditer. Les femmes sont belles et fortes pour plein d'autres raisons,
elles n'ont pas besoin de cela. Je pense que c'est un phénomène de mode avancé
par des féministes. Je respecte les femmes et défends la langue
française."
En plus de potentiellement desservir la cause des femmes,
l'écriture inclusive tend aussi à accroitre les difficultés d'apprentissage,
selon Michèle Lenoble-Pinçon. "L'écriture inclusive ne ferait que
multiplier les difficultés rencontrées alors que de nombreux d'enfants éprouvent
déjà des difficultés lorsqu'ils apprennent à lire. La langue française est faite pour être lue et parlée, l'écriture
inclusive ne permet pas cela. La langue est amputée, estropiée", estime la
linguiste. "On ajoute aussi un problème informatique avec l'instauration
du point médian. Je n'ose pas imaginer qu'elle s'érige un jour comme la
norme." http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/3304851/2017/11/06/L-ecriture-inclusive-qu-est-ce-que-c-est.dhtml
La place des fe.ho.mmes parmi les lec.trice.teurs est-elle
menacée par les au.teur.teure.trice.s ?
En tout cas mon correcteur orthographique n’en veut pas et m’a
abandonné lâchement en pleine campagne. Ce choix d'écriture est un comportement d’exclusion, renforçant les inégalités entre humains.
Chacun de
nous peut voir quels avantages et inconvénients il trouve à cette lecture « point-illeuse ».
À abandonner sans délai dans l’enseignement : la Belgique francophone a le plus mauvais
score européen dans l’apprentissage de la lecture.
Ceci dit je reste attentif à la féminisation des titres et
fonctions, j’apprécie le -e comme suffixe en progression, j’écris en toutes
lettres « étudiantes et étudiants » lorsque je veux exprimer que je m’adresse
également aux deux « genres » (quel.le est l’apprenti.e sorcièr.e qui
a traduit « gender » par « genre » un mot français aussi ambigu
en tout cas en biologie ?)
Et je ne mettrai pas un veto à l’accord masculin-féminin
avec le mot le plus proche. Dans la vie affective je vois bien que le féminin l’emporte
très souvent sur le masculin.
Voilà. Et quand je n’en sors pas j’utilise un nom collectif :
la population aux études, la jeunesse à l’avenir passionnant, la vieillesse encore
porteuse de projets… Tiens ! tous ces mots sont féminins.
Pour rester équilibré.e (nous avons tous une femme et un
homme en nous) je pense au féminisme
militant et à la masculinité jouant
en défense.
Le français quel.le lan.gue.gage étrange ! Pour le défendre
j’opte pour la simplicité volontaire.
Qu'en pensez-vous ? Commentaires ci-dessous.
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Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_sexiste
RépondreSupprimerAinsi, les nouvelles règles d’usage privilégient l’intelligibilité du texte et sa lisibilité sur le souci de féminisation ; il est donc conseillé de ne pas abuser des « formulations écrites qui n’ont pas de correspondant oral » comme « employé-e-s », « restaurateur/trice » ou même « étudiant(e) ». Les nouvelles règles limitent aussi l’imposition de néologismes et innovations linguistiques en considérant par exemple qu’une féminisation du seul déterminant peut suffire à des mots tels ceux se déclinant en « une professeur » ou « une docteur », tout en laissant un nombre d’entre-eux au libre choix des usagers quant au cas des formes en –eure, tel que une professeure ou une docteure, qui sont par ailleurs privilégiées au Québec et en Suisse.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/10/18/31003-20181018ARTFIG00104-pourquoi-l-ecriture-inclusive-a-deja-gagne-la-bataille.php
https://blog.mondediplo.net/ecriture-inclusive-et-exclusion-sociale
https://blogs.mediapart.fr/emmanuel-rionde/blog/290519/propos-de-lecriture-inclusive
https://unodieuxconnard.com/2017/11/14/lecriture-pas-tres-inclusive/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_grammatical
https://www.telerama.fr/monde/26216-special_journee_de_la_femme_rencontre_avec_la_sociologue_irene_thery.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(sciences_sociales)